Le magasin de meubles suédois Ikea annonce une collaboration avec l’artiste Carolina Falkholt, connue pour ses énormes fresques qui s’inspirent des organes génitaux féminins. Auparavant, l’une de ses oeuvres avait fait polémique en Suède.
(image : Aftonbladet)
Cette oeuvre, étendue sur 12 mètres carrés, représentait des organes génitaux féminins… près d’un établissement scolaire de Nyköping, dans la banlieue de Stockholm. À sa vue, la municipalité, pourtant à l’origine de la commande, avait ordonné qu’elle soit recouverte de peinture. Elle avait déboursé 40 000 couronnes suédoises – soit un peu plus de 4000 euros – pour sa réalisation.
La décision, majoritairement jugée comme une censure hâtive, avait créé la polémique en Suède et avait contribué à faire sortir l’artiste de l’anonymat.
Le travail de Carolina Falkholt pour Ikea sera mêlé à celui de 11 autres artistes, et intégré dans une collection censée rendre hommage à l’art de rue.
« C’est une artiste suédoise célèbre et elle est très féministe. Et nous aimons ça », explique simplement l’attachée de presse d’Ikea au quotidien The Local.
« Voilà pourquoi nous lui avons demandé de dessiner pour nous ».
À l’annonce de la collaboration entre le magasin de meubles et l’artiste, la presse suédoise a fait ses choux gras de la nouvelle. Joli coup de com’ pour la chaîne de meubles : l’oeuvre de Falkholts (qui d’après le visuel disponible sur Internet, ressemble plus à des yeux qu’à des vagins…), lancée en édition limitée et disponible à l’international, promet de disparaître rapidement de ses étagères.
Le visuel Ikea en question