CLIQUE STORY : Tinder ou « On dira qu’on s’est rencontré à une soirée »

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« Les gens ne peuvent même plus applaudir, parce qu’ils ont un put*** d’engin à textos dans leur put*** de main, et sûrement une boisson avec ! » s’exclamait il y a queques temps le chanteur Jack White, excédé par l’incapacité de son audience à se défaire de son smartphone pendant ses shows. Que celui qui n’a jamais pris une photo pendant un concert jette le premier iPhone, mais il est vrai que prendre 285 photos pour une heure de spectacle, filmer l’intégralité d’un concert ou mitrailler ses contacts de snapchats extatiques est probablement excessif… C’est pourtant désormais commun, à tel point que pour les salles de spectacles, le smartphone est devenu l’ennemi à abattre.
C’est là qu’intervient Yondr, nouvelle invention qui rend l’utilisation d’un smartphone impossible dans un périmètre donné, sorte de ceinture de chasteté pour téléphone sans fil. Concrètement, il s’agit d’une housse, disponible en trois tailles différentes, équipée d’un système de loquet automatique. L’utilisateur y place son téléphone, et garde le tout dans sa poche. Une fois qu’il entre dans la zone où les téléphones sont interdits, la housse se verrouille toute seule : il ne peut plus accéder à son mobile. Pas de panique pour autant, il suffit de sortir du périmètre pour qu’elle se débloque. Et s’il y a urgence ? Même si le téléphone est bloqué, le spectateur peut toujours le sentir vibrer. S’il soupçonne un appel de première importance, il n’a qu’à courir hors de la salle.
Derrière Yondr, il y a un petit rêve : celui de permettre aux spectateurs de vivre pleinement l’instant présent, au lieu de chercher à tout prix à le transposer sur le premier réseau social venu. Plusieurs salles de spectacles des États-Unis, révèle le magazine « Newsweek », testent le dispositif – et ont déjà prévu de l’adopter. Reste à savoir si les possesseurs de smartphone, qui sont tout de même les premiers concernés, accepteront de se plier au jeu.