Le 16 janvier dernier, l’humoriste Jérémy Ferrari, invité d’On n’est pas couché, bousculait Manuel Valls en l’interpellant sur la politique internationale de la France et la présence d’Ali Bongo à la marche du 11 janvier. La séquence a même provoqué un incident diplomatique avec le Gabon.
Clique a rencontré Jérémy Ferrari, en pleine promotion de son One man Show sur la guerre et le terrorisme, « Vends deux pièces à Beyrouth ». L’occasion de revenir sur son passage mouvementé chez Laurent Ruquier, son spectacle et son parcours.
« Laurent Ruquier n’a jamais produit mes spectacles»
« Manuel Valls a permis de ramener des journalistes qui jamais eu en interview auparavant»
« Manuel Valls devrait peut-être ouvrir une boîte pour produire des humoristes plutôt que des bouquins »
« Quand Manuel Valls te regarde, il essaie de te faire peur »
« Quand tu attaques tout le monde, le sommet de l’autodérision, c’est d’insulter sa mère »
« Quand tu arrives à sous-entendre que ta mère est une prostituée, on peut pas venir t’emmerder en disant que tu n’as pas de second degré »
« C’est bien quand tu attaques tout le monde de se vanner soi-même »
« J’ai commencé à monter sur scène à 17 ans, et ça a commencé à fonctionner quand j’en avais 26 »
« On peut répondre à Dieudonné »
« On a attaqué Dieudonné uniquement sur l’antisémitisme alors qu’il y avait d’autres points »
« Dieudonné génère la haine, je suis pacifique »
« Si je retournais à la télé un jour, ce serait auprès de gens comme Ardisson ou Ruquier »
« J’ai grandi dans un quartier, personne ne se tapait dessus. »
« Tu peux pas t’enrichir sur la misère »« Dans les quartiers, tu peux voir l’extrême misère comme l’extrême courage. »