Florence Foresti sera la maîtresse de cérémonie de la 41ème édition des César, qui se tiendra le 26 février et sera diffusée sur Canal +. Ce rôle, il lui tient particulièrement à coeur : c’est elle qui s’est proposée pour l’exercer. Et en novembre dernier, lorsque nous l’avons rencontrée, elle s’y préparait déjà… :
Qui fait rire Florence Foresti ?
Ricky Gervais, nous répond-elle – ce britannique à l’humour décapant qui excelle en présentation de cérémonies, et dont la distance avec Hollywood lui permet de faire certaines blagues. « Tu mets les vannes de Ricky Gervais dans la bouche de quelqu’un d’autre, c’est grotesque. (…) Moi je vais essayer de le faire avec ce que je suis ».
« J’en rêve la nuit, des César, j’en cauchemarde. Des cauchemars avec des gens qui partent (…), des oublis de chaussures, le public qui part tellement tu n’es pas drôle ».
« On n’est pas venu me chercher, c’est moi qui ai postulé (…). Je suis allée voir Canal + et l’Académie. Je suis allée chercher du boulot ! Ça ne m’était pas arrivé depuis longtemps ».
« C’est un vieux rêve, explique-t-elle. Ça fait quelques années que j’ai envie de le faire et qu’à chaque fois, soit ils ne sont pas prêts, soit je ne suis pas prête ». Pas de chorégraphies au programme, mais des « parodies inspirées du cinéma« .
« Ce qui m’intéresse dans l’exercice, c’est que c’est nouveau pour moi. Je n’ai jamais fait un spectacle autour du cinéma ».
« Les César pour moi c’est juste un prétexte pour m’amuser, foutre une perruque et faire je ne sais qui, une Annie Hall ou une Nikita ».
« Le vrai défi, c’est juste d’arriver à être moi-même. J’ai trop peur que la cérémonie m’écrase et que je joue à quelqu’un d’autre ».
Mouloud : « Si on n’écrit rien pour Adèle Exarchopoulos, elle va faire bra-bra-brah ! »
« Ah oui ! C’est des cailleras les actrices maintenant, mais j’aime bien moi ! »
Au-delà des César, c’est l’occasion de parler d’une éventuelle émission de télévision :
« J’ai envie de rire du matin au soir »
De musique – notamment hip hop – et de son impact sur la société. On évoque « Bitch Better Have My Money », de Rihanna :
« C’est épouvantable parce qu’elle a les codes du porno, plus les codes de la violence de mec ».
De même pour Taylor Swift. Ce qu’elle aime, ce sont « les tubes des années 90 ». Mais surtout pas Booba…
« Appelle-moi F2O, c’est mon nom de rappeur »
… et encore moins PNL :
« Mais eux, c’est forcément parodique, peut-être.
Non ? »