L’expression « boujee », viens de l’argot « bougie », qui lui-même signifie « bourgeois », c’est l’expression qui a rendu viral le morceau « Bad and Boujee ». Il raconte l’ascension sociale des trois rappeurs du groupe Migos et les grosses sommes d’argent qui vont avec, utilisées principalement pour les femmes, les vêtements Gucci, et les Ferrari (wait, what kind of Rari ? 458, damn).
Lorsque Dosseh décide de reprendre le titre à la sauce française, il décide de continuer dans la même veine que Migos : « J’ai écrit dans le délire egotrip et festif tout en restant street, ils parlaient de meufs et de gros billets, je suis resté dans le même délire » explique Dosseh. Le rappeur d’Orléans cite lui aussi les marques Gucci et Ferrari, mais le reste de ses dépenses est en quelques points différent de celui des trois atlantiens :
« Kech-marra, Punta Cana, Marbella »
« Balenciaga, Valentino, Gabbana »
« Rebeu, samedi soir on va chicher,
dépenser le salaire du péché »
Sur les réseaux sociaux, Dosseh avait l’habitude de se montrer en vidéo avec « Bad and Boujee » en fond sonore. « Dès que ce morceau est sorti je l’écoutais. J’ai été super content que ça devienne leur morceau le plus écouté. Ça m’a vraiment fait plaisir de rapper dessus » raconte-t-il.
L’album Yuri est une réussite, à tel point qu’il sera bientôt certifié disque d’or. On ne peut que lui souhaiter de continuer pour le plaisir de nos oreilles, et d’arriver au disque de platine pour toujours plus de Balenciaga et de chichas à Punta Cana.
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