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Ayem et Ryad BoulanouarLe Gros Journal

REPLAY – Le Gros Journal avec Ryad Boulanouar et Ayem Nour : « Tout le monde vote à gauche, mais ils ne veulent pas que leur fille épouse Mamadou ou Kader »

Ce mercredi 29 mars, Mouloud Achour pose son plateau au Palais Brogniart où la Bourse de Paris était localisée de 1826 jusqu’en 1998. C’est plus précisément dans l’espace Corbeille où les agents de change réalisaient leur transactions, que notre journaliste recevra ses deux invités du jour : Ryad Boulanouar et Ayem Nour. L’inventeur du Compte-Nickel (qui permet à tout le monde d’ouvrir un compte bancaire) et la star de télé-réalité parleront notamment du système : quand le premier tente de changer le système actuel, la deuxième a su comment en profiter.


Le Gros Journal avec Ryad Boulanouar et Ayem… par legrosjournal

Mouloud : Salut, ce soir le Gros Journal a posé son plateau au Palais Brogniart, à l’ancienne Bourse de Paris. C’est ici qu’on parlait d’argent, tout le temps, tout le temps et ça tombe bien, aujourd’hui on va parler d’argent. On va parler d’abord de ceux qui n’ont pas d’argent, parce qu’un homme a inventé une banque, sans banque où on peut être à découvert, ou fiché, ou Banque de France mais quand même avoir un compte pour retirer chez les buralistes. Cet homme s’appelle Ryad Boulanouar. On parlera de l’humiliation du moment où votre banquier déchire votre carte bleue parce que vous êtes interdit bancaire.
Ryad : Il l’a fait devant moi, oui. Il l’a fait devant moi, mais d’un autre côté on ne devient pas interdit bancaire pour rien, on le sait très bien.

On va également parler d’argent, de réussite avec un modèle qui s’est imposé dans la télé-réalité, et qui parle beaucoup d’argent dans son émission le Mad Mag tous les soirs sur NRJ12, c’est Ayem. Et oui, “Ayem enchanté” est avec nous ce soir. On répondra à la question “Est-ce que c’est la monnaie qui dirige le monde, est-ce que c’est la monnaie qui dirige la Terre ?”, et on écoutera même les Neg’Marrons. Et vous allez voir qu’on peut être millionnaire, avoir inventé une banque et quand même se faire contrôler par les policiers.
Ryad : C’est le pays des Droits de l’Homme. Moi quand j’arrive à Gare du Nord, j’ai envie de dire les Droits de l’Homme déjà vous allez les mettre là. Alors parfois je ne me fais pas contrôler parce qu’ils contrôlent un noir avant moi, donc je peux passer mais la vérité c’est que tu te fais contrôler et tu le vois très bien.

Mouloud : Nous sommes au Palais Brongniart, la bourse, c’est ici que l’argent s’échangeait, se revendait, que les devises volaient dans tous les sens dans le monde entier. Je suis avec deux personnes, l’une a fait de son rêve une réalité et l’autre de sa réalité de la télé. Ayem comment ça va ?
Ayem : Très bien, très heureuse.

Ayem enchantée ?
Ayem : Ayem enchantée, toujours enchantée, surtout de te rencontrer.

Ryad Boulanouar ça va ?
Ryad : Ça va niquel.

Alors Ayem, je vais te présenter Ryad. Bon, toi tout le monde te connait, Ryad a créé ce qu’on appelle le Compte-Nickel. Est-ce que tu peux nous expliquer ce que c’est ?
Ryad : C’est un compte sans banque, qui est disponible en 5 minutes chez les buralistes, qui n’a besoin d’aucune condition, ni de revenu, ni de patrimoine, qui s’obtient en 5 minutes et qui vous permet de profiter de votre argent de façon moderne, avec une carte bancaire qui marche partout…

Donc c’est la première banque sans banque ?
Ryad : C’est une première banque sans banque, on n’est pas une banque effectivement.

C’est-à-dire qu’on est pas à découvert, on est pas à la Banque de France.
Ryad : On n’est pas interdit bancaire, on n’est pas à découvert, on n’est pas jugé, on n’est pas évalué. On peut venir comme on est, qu’on ait 1 euro, ou 1 million d’euros, on payera le même prix parce qu’on aura le même service.

Le parcours de Ryad est incroyable. Moi je t’ai découvert dans les années 90 parce que j’ai appris que c’était toi qui était à l’origine des décodeurs Canal.
Ryad : C’est vrai que j’ai créé quelques décodeurs Canal+, et donc j’ai connu cette chaîne bien avant tout le monde.

Rappelons que maintenant Canal+ n’est plus piratable et qu’il faut avoir Mycanal disponible sur l’App Store. Donc à l’époque comment on faisait ? Moi ça m’a toujours fasciné.
Ryad : Déjà j’étais un passionné de technologie, j’étais passionné d’électronique. J’avais dix ans, je démontais tout, la télé, le machin, je faisais des décodeurs Canal+. Après j’ai réitéré parce que j’ai même fait des fausses cartes téléphoniques etc… Mais c’est juste le plaisir du Hack, c’est le plaisir du hack, c’était pas pour en faire un business.

Le hack, ça vient de hacker, hacking, pirater.
Ryad : Ouais, en fait c’est le fait de finalement jouer un petit peu le rebelle gentiment sans faire de mal, voilà.

Après comment est venue l’idée de faire Nickel ?
Ryad : Entre temps j’ai monté des sociétés, j’ai gagné ma vie, je suis devenu riche et… Si c’est assez important parce que finalement c’est une croisade que tout le monde cherche, une forme de graal. C’est assez décevant, des fois je rêverais que tous les gens soient archi millionnaires pour se rendre compte que ça ne changera ni la santé de leurs gosses, ni l’amour de leur femme. Mais voilà, on en arrive là et malgré tout je devais avoir une trentaine d’années.

Mouloud : Est-ce que c’est vrai que la première fois que t’as été reçu dans une grande banque aux Champs-Elysées et ce qu’on t’a expliqué.
Ryad : Ouais ouais on m’a expliqué que à partir de maintenant j’étais riche et que j’allais toujours être riche, que l’année d’après j’allais avoir plus d’argent que l’année d’avant, je trouvais ça génial parce que habituellement c’était l’inverse.

Mais comment ?
Ryad : Parce qu’il y avait suffisamment d’argent donc c’était placé, il y avait des ingénieurs fiscalistes, des ingénieurs patrimoniaux, des ingénieurs… Tout le monde vous expliquait comment tout ça allait fonctionner.

En fait on peut être riche quand on est riche ?
Ryad : On peut être riche quand on est riche c’est clair ! Ça c’est clair, et c’est ça le problème des pauvres, c’est qu’ils ne connaissent que des pauvres.

Donc c’est la monnaie qui dirige le monde, c’est la monnaie qui dirige la terre ?
Ryad : C’est vrai, c’est ça qui est décevant d’ailleurs.

Et qu’on le veuille ou non on ne peut rien y faire ?
L’argent n’est qu’un outil. Le problème c’est qu’à partir d’un moment les gens le considèrent comme un maître, et donc ils sont prêts à tout faire. Là il y a un fait divers où ils ont démembré toute la famille pour de l’or. Enfin on en arrive à ça, ça fait froid dans le dos. Finalement, est-ce qu’il avait assez à manger, est-ce qu’il était au sec ? Est-ce que ses enfants étaient en santé ? Sûrement.

Ayem est-ce que tu souscris à ça ?
Ayem : Oui malheureusement il y a une réelle considération quand on a de l’argent et quand on en a pas, on sent une espèce, je vais pas dire discrimination, mais presque, quand on a de l’argent et quand on en a pas c’est différent.

Ryad : À partir du moment où j’avais de l’argent tout ce que je disais devenait beaucoup plus intelligent, on disait exactement la même chose mais sauf que maintenant bah vous comprenez “c’est lui” effectivement vous créez une sorte de fascination autour des autres.

Ayem : Oui et puis ça marche dans tous les domaines, l’argent rend beau même ceux qui n’ont pas un physique forcément agréable ou intéressant l’argent, c’est triste à dire mais malheureusement c’est une réalité.          

Alors Nickel c’est une banque pour ceux qui n’ont pas forcément d’argent parce que on peut être interdit bancaire et quand même y aller, moi qui ait connu l’interdit bancaire…
Ryad : Moi aussi ! On est les deux plus célèbres de France alors parce que personne ne le dit ça généralement !

Personne ne le dit !
Ryad : Ah bon t’as été ? Ah bon…

C’est important de le rappeler, l’humiliation que c’est d’être Banque de France.
Ryad : Bien-sûr c’est super humiliant !  

Est-ce que tu as connu le banquier qui a coupé la carte ?
Ryad : Oui il l’a fait devant moi, oui et puis d’un autre côté on est pas interdit bancaire pour rien on le sait très bien, il y a une forme de pousse au crime, on est à découvert, on voit très bien les courriers qui arrivent, ils sont de plus en plus fins… T’as été interdit bancaire ?  

Ayem : Oui ça m’est arrivée mais c’était pas à cause de moi, c’était à cause d’une personne que je fréquentais à l’époque, j’étais en couple avec quelqu’un et oui ça m’est arrivée parce que j’ai eu un grand coeur et j’ai voulu l’aider et ce n’était pas de ma faute mais oui je l’ai vécu.

Parce que Nickel personne n’y croyait, personne pensait qu’on pouvait monter sa propre banque, comment est-ce que t’as fait ?
Ryad : Moi j’avais idée de mettre la technologie, mais la technologie est qu’une partie visible de l’iceberg parce que derrière il y a tout un aspect réglementaire, vous n’êtes pas une banque mais vous êtes agréées par la banque de France donc derrière il y a un dossier de quasiment 5000 pages, qui a mis 3 ans à être fait.

Il faut de l’argent en stock pour être agréé à la banque de France ?
Ryad : Il faut beaucoup d’argent en stock !

Il faut combien ?
Ryad : Pour lancer il le premier compte Nickel il a fallu 24 millions d’euros et aujourd’hui on a un endettement de 40 millions d’euros, uniquement aujourd’hui, depuis hier je l’ai appris on est à l’équilibre, on dépense pas plus que ce que l’on gagne, il faut rappeler que 26% des Français sont constamment à découvert, c’est une somme qui est énorme, t’as déjà été à découvert ou pas ?

Ayem : Avant la notoriété, oui ça m’est arrivée, comment est-ce qu’on gère ça ? On le gère pas malheureusement c’est un petit peu compliqué, on travaille, moi à l’époque je faisais des petits jobs à droite à gauche en plus de mon travail d’appoint pour combler tout ça mais oui ça m’est arrivé régulièrement d’ailleurs.           

Il y a aussi quelque chose de dingue, c’est que tu as quitté la France à partir du moment où tu as gagné de l’argent, pourquoi ?
Ryad : Enfin je suis quand même le seul exilé fiscal qui a payé ses impôts une semaine avant de se barrer.

Donc ce n’est pas une décision économique là, c’est vraiment… C’est une décision politique ?
Ryad : Oui, idéologique.

Idéologique ?
Ryad : Idéologique ! C’est difficile en fait. Le regard de la société sur les gens maghrébins, enfin qui ont un teint basané, il est douteux. Il est douteux et il n’est pas du tout en phase avec les valeurs que la société française veut nous transmettre. Ces valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité, je ne les retrouve pas dans le regard de la société. Alors maintenant ça va mieux, une fois que tu as de l’argent, une fois que tu as fait plein de trucs tout le monde… “Ryad c’est génial” quoi, tu vois c’est ça ! Tout le monde trouve que Ryad c’est génial, tout le monde vote à gauche, tout le monde machin mais ils ne veulent pas que leur fille épouse Mamadou ou Kader.

Par contre leur fils peut épouser Ayem.
Ryad : On vérifiera bien. Une fille c’est encore pas pareil, elles trimballent une autre casserole les filles… Rien que le fait d’être femme ! La société n’est pas plus raciste qu’elle n’est sexiste ! Tu regardes la magazines féminins, t’as l’impression qu’elles ne pensent qu’à leurs cheveux, le petit test sexo avec des petites croix, des petits machins parce qu’elle est trop conne pour aller de A jusqu’à Z, les petites fiches cuisine, la peau, les conseils santé… T’as une forme de modélisation de la femme, et quand tu les vois dans les gouvernements politiques ou même à la télé, il faut qu’elles soient 3 fois meilleurs que les autres ! Sinon elles se font cingler comme c’est pas permis… Je trouve qu’il est incohérent, ce pays, par rapport aux valeurs… C’est le pays des Droits de l’Homme ! Mais moi, quand j’arrive à Gare du Nord, j’ai envie de dire “les droits de l’Homme, déjà vous allez les mettre là !”.

Parce qu’il faut savoir que l’homme qui est ici, il s’appelle Ryad Boulanouar, il est multimillionnaire, il a inventé la première banque sans banque, mais quand il arrive à Gare du Nord, il se fait contrôler…
Ryad : Ben ouais tu te fais contrôler, et tu sais très bien pourquoi ! Alors des fois je ne me fais pas contrôler, parce qu’ils contrôlent un noir devant moi, donc je peux passer. Mais la vérité, c’est que tu te fais contrôler, on le voit très bien !

Ayem, pourquoi tu rigoles ?
Ayem : Ça me fait rire, parce qu’il dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas, et que les gens n’osent pas forcément dire à la télé, et ça me fait rire parce que c’est vrai, et que moi personnellement j’aurais peut être pas osé tenir un discours, mais je trouve son discours très intéressant et très couillu !

T’as déjà été contrôlée ?
Ayem : Oui ça a pu m’arriver à l’époque aujourd’hui avec la notoriété sincèrement ça ne m’arrive pas, on me demande une photo au lieu de me contrôler donc non ça serait hypocrite de ma part de dire qu’aujourd’hui j’ai des soucis parce que c’est pas le cas.

T’as déjà entendu parler d’Ayem ( en parlant à Ryad )?
Ryad : Non, en fait j’ai regardé mais comme toi d’ailleurs c’est ma fille elle m’as dis “Oh wouah Ayem Nour”, j’ai vu ses petites joues rosir comme ça en me disant “Oh tu va être à côté d’elle” etc… Non j’avais jamais entendu parlé !

On va te faire découvrir la séquence qui a fait connaître Ayem à tous les Français, alors là c’est un concours de “enchanté”.
Ayem : Il va pas me reconnaître c’était il y a 20 kilos !

Ça c’est ton arrivée dans l’émission Secret Story, l’émission que tu n’as pas gagné mais tu est la candidate dont on a le plus parlé. Il ya doit y en avoir au moins 200 des candidats de télé-realité qui on vu le jour depuis Loft Story, on en retient pas beaucoup, est-ce que tu peux me dire comment t’as survécu ?
Ayem : C’est le bon terme “survécu”, j’ai eu la chance de faire de bonnes rencontres, d’avoir une bonne étoile, de travailler aussi, c’est un milieu beaucoup travailler, essayer de se démarquer, de prouver qu’on est là pas que pour être jolie mais aussi parce qu’on a envie d’autres choses parce qu’au début c’était un petit peu pour ça qu’on m’avait prise, parce qu’au départ c’était qu’un physique, moi au départ je l’ai fait parce que voilà j’étais une jeune fille et bien évidemment ça me permettait au lieu de faire un petit job, un beau gain à la fin parce qu’il y avait quand même une grosse somme à gagner.

Combien ?
Ayem : 150.000 euros, c’était pas rien à 21 ans c’est plutôt bien pour démarrer la vie.

Lui Ryad, il faut qu’il ait des idées, la technologie et les bons associés pour aller levé de l’argent et mettre ses idées en place. Toi tu es ton propre produit c’est à dire que Ayem c’est une marque, sa marque c’est Nickel, toi la marque d’Ayem c’est Ayem. Comment tu développe ta marque ?
Ayem : Je pense vraiment que j’ai eu une bonne étoile, chaque jour je me disais je veux vivre de ma passion, c’est ma passion. 

Donc tu veux dire que ta passion c’est toi ?
Ayem : Non, non ma passion c’était de faire de l’antenne, j’ai toujours voulu faire de l’antenne, être animatrice, quand j’étais plus jeune je m’entrainais dans ma chambre à répondre à des interviews, voilà je savais que je passais pas un endroit pas forcément des plus gratifiants parce que la télé-réalité aujourd’hui c’est devenu une espèce maladie dans la société même si ça reste un phénomène de société.

Pourquoi c’est une maladie alors si c’est ce qui marche le mieux ?
Ayem : Je sais pas il faut poser la question à tous ces gens qui ont un problème avec la télé-réalité, ça reste un phénomène de société aujourd’hui et on fait rien de mal, ça permet à plein de jeunes gens de gagner leur vie correctement.

Pleins de gens pensaient quand on a dit on va inviter Ayem, les gens disent “on va faire un discours de teubé” mais on voit que t’es pas teubé du tout, qu’il y a du travail.
Ayem : Merci c’est gentil ! Pour une femme… allez sexisme !

Non c’est pas sexiste c’est les préjugés de la télé-réalité, tu les connais ces préjugés ?
Ayem : Oui bien-sûr je les connais et je les subis après c’est pas grave il faut creuser un peu pour voir ce qu’il y a derrière après oui il y a pleins de gens dans ce milieu qui sont connus pour faire des fautes de français, des fautes d’orthographe même quand on parle, il y a aussi des gens qui arrivent à se démarquer, qui travaillent, qui essayent de transformer l’essaie d’une télé-réalité pour faire autre chose. Les sources possibles de revenu, ce sont aujourd’hui les réseaux sociaux qui est une nouvelle forme de publicité, sur les réseaux sociaux. Parce qu’il faut savoir que ce sont des jeunes qui sont très populaires et qui ont un réel impact sur les réseaux sociaux, et aujourd’hui ça intéresse la publicité. Il y a tout ce qui est dédicace photo, donc les signatures dans des clubs, dans des endroits, des événements où ça leur permet… Les gens ont tendance à dénigrer ça mais aujourd’hui tout le monde le fait, enfin la plupart des gens célèbres le font.

Il n’y a pas que les rappeurs, il y a aussi des amis qu’elle s’est faite, par exemple Isabelle Balkany…
Ayem : Ah, Isabelle Balkany !

Qui elle n’aura peut-être jamais affaire à un compte Nickel.
Ryad : Oh c’est pas sûr ! D’après ce que j’ai regardé, c’est pas sûr.

Ayem : C’est un concours de circonstances.

Laissez la justice faire son travail.
Ryad : Tout à fait. La présomption d’innocence, on est d’accord !

Ayem : Moi je ne rentre pas là-dessus, pour être très honnête.

C’est quoi cette amitié, Ayem – Isabelle Balkany ?
Ayem : Alors moi quand j’aime quelqu’un, je ne juge que l’aspect humain. Ce qu’il s’est passé avant, cela ne me regarde pas.

Évidemment, mais c’est quoi un coup de fil ? “Salut Ayem, c’est Isabelle, qu’est-ce qu’on fait cet aprèm ?” Je l’imite très mal.
Ayem : Il faut savoir que c’est une femme qui est adorable, qui est très maternelle, que j’ai eu l’occasion de rencontrer. C’était un concours de circonstances, on avait…

Moi je l’ai vu sur Twitter, les tweets sont fous.
Ayem : Oui, les tweets sont fous, mais en fait on avait des gens en commun. Il faut savoir que son fils a travaillé à l’époque sur NRJ 12, il produisait une émission de poker. Donc on s’est retrouvé comme ça, par le plus grand des hasards un soir à un dîner, et puis c’est comme ça, ça ne s’explique pas, ça a “featé” entre elle et moi. Moi parce que parfois je peux être un petit peu plus mature sur certains trucs, et elle parce qu’elle a un côté très jeune, très fêtarde, et vraiment très bonne vivante. Ça a “featé”, on a discuté, elle a un côté très maternelle, on a échangé, on s’est aimé, on s’est apprécié et voilà. Après tout l’aspect justice et tout, moi je ne me mêle pas de ça, ça ne me regarde pas. On a tous nos travers, on a tous, à un moment donné, fait des erreurs quelque soit le domaine.

Est-ce qu’il y a une connerie que tu regrettes, ou un truc que tu ne referais pas ?
Ayem : Très sincèrement, ce serait un petit peu gonflé de ma part de dire ça, parce qu’aujourd’hui je suis là où je suis, peu importe ce qu’il s’est passé. À un moment donné, à l’instant T, j’ai fait ce choix-là de le faire, c’est qu’à ce moment-là j’avais envie de le faire. J’ai pas envie, c’est trop facile aujourd’hui avec le recul de dire “Oh je n’aurais pas dû faire ci, je n’aurais pas dû faire ça.” Au moment où je l’ai fait, j’avais envie de le faire.

Merci beaucoup, merci d’avoir été avec nous, merci Ayem, merci Ryad et merci à vous d’avoir regardé le Gros Journal. On se retrouve demain à la même heure sur Canal +, l’émission quand vous voulez sur Mycanal et en version longue sur Clique.tv.

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