PLK est l’un des membres du groupe parisien Panama Bende. Sans pour autant quitter ses acolytes, il s’est lancé dans une aventure solitaire en publiant sa première mixtape nommée Ténébreux – comme pour se définir ou qualifier la façon dont il voit le monde (?). Dans ce premier projet personnel, PLK dresse un portrait plutôt pessimiste du quotidien, tout en gardant du recul.
« Je le vois pas vide, je le vois pas plein, moi je vois juste un verre d’eau ».
Chaque morceau de la mixtape amène l’auditeur dans un nouvel univers : des voix synthétiques dans le morceau « Pas ce soir », du boom bap sur « Yeux » et « Casino », et même des nappes planantes à la Damso dans « Aimer ». Sur cette large variété de compositions, PLK parle de son rapport à l’argent – très présent dans tous ses morceaux -, de la « fumée verte » et de sa vision de l’amour.
« Daron est absent comme le biff en fin de mois, l’argent ne fait pas le bonheur c’est sur… enfin j’crois. Il faut que je multiplie mon capital par trois ».
« Pourquoi j’ai toujours ce petit sourire quand je parle au proc’ ? Parce que je sais que ce bâtard peut me mettre dans la merde, m’enfoncer encore plus bas et même faire pleurer ma mère. Alors je lui souhaite une mort lente et douloureuse, que sa fille meurt dans un accident en même temps que son neveu ».
La mixtape se conclut par le morceau « Du mal » qui, s’il est plutôt mélancolique, laisse une place à l’évocation d’un avenir radieux – qui, on en est sûrs, attend le rappeur – avec cette phrase : « Avec un peu de chance on s’en sortira ».
La mixtape est à écouter ci-dessous :
Les clips des morceaux « Pas ce soir » (avec Krisy), « Du Mal » et « Ténébreux » sont déjà disponibles et celui de « All Night » est prévu pour ce dimanche 10 septembre. PLK sera en concert à Paris pour la release party de Ténébreux le 8 décembre, au Flow. Pour plus de renseignements, cliquez ici.
Retrouvez l’interview de Panama Bende pour Clique ci dessous :
Et une interview plus récente du groupe pour Clique en partenariat avec Adidas :
Pour visionner les deuxième et troisième parties de l’interview, rendez-vous sur notre chaîne YouTube.