Une chose est sûre : Despo Rutti est un talent à part, et continue à tracer l’un des parcours les plus atypiques de l’histoire du rap français.
Le rappeur vient de sortir un nouvel album, et revenait sur les changements qui ont transformé sa vie lors d’une interview dans l’émission de Fatou Biramah sur Africa n°1. Il y a quelques années, une peine sentimentale et des problèmes psychiatriques l’ont plongé dans une dépression profonde. Despo confesse qu’il a pu sortir de ce marasme grâce à l’aide d’une personne : la psychiatre Sophie Saïd, à laquelle il a rendu hommage en… donnant son nom à ce nouvel album.
Le rappeur consacre également un morceau à la praticienne, « J’aime ma psychiatre comme un fou », dans lequel il aborde un sujet rarement évoqué dans le rap français : les troubles mentaux et, surtout, le recours aux soins d’un spécialiste.
« Comment être bon quand les vôtres sont trop durs ?
Certains se marraient quand j’étais enfermé dans vos salles de torture… »
En parallèle de sa production musicale, Despo a également rédigé deux livres, TXATI VERON, auto-édités. Il vend directement (et en personne) ses derniers albums et ses ouvrages dans un restaurant du XIXème arrondissement de Paris, à proximité du métro Pyrénées. Pour en savoir plus, rendez-vous sur sa page Facebook ou son compte Twitter.
Image à la une : cover de l’album « Dr. Sophie Saïd », de Despo Rutti alias Majster.