LE SON DU JOUR : « It’s Not Right But It’s Okay » de Whitney Houston

Issue de l’album My Love Is Your Love (1999), « It’s Not Right But It’s Okay » a fait remporter à son interprète Whitney Houston le Grammy Award de la meilleure prestation vocale R&B féminine.

« Fais tes valises, part et n’ose surtout pas revenir vers moi ». C’est avec ce
refrain que Whitney Houston confronte son amant infidèle. Écrite par
les compositeurs R&B les plus populaires de l’époque (LaShawn Daniels, Rodney Jerkins, Fred Jerkins III, Isaac Phillips, Toni Estes), « It’s Not Right But It’s Okay » est tout de suite devenu un classique du R&B. Un titre presque autobiographique pour la chanteuse quand on connait sa relation houleuse
avec son époux de l’époque, Bobby Brown.

« It’s Not Right But It’s Okay » s’est placée en haut des charts dès sa sortie. En
mars 1999, elle est d’ailleurs restée plus de 15 semaines en tête des
classements anglais. Preuve de son succès : lors de la 42ème cérémonie des
Grammy Awards, la chanteuse a remporté le prix de la meilleure
prestation vocale R&B féminine.

• Un documentaire et des révélations

Sept ans après sa disparition, la vie tumultueuse de la légende de la musique
continue à faire fantasmer. C’est ainsi que le très attendu documentaire Whitney réalisé par Kevin Macdonald a été dévoilé, hors compétition, lors du
festival de Cannes. Un document inédit qui revient sur l’intégralité de la carrière de la célèbre chanteuse, aux prises avec ses propres démons. Kevin Macdonald
tente de comprendre ce qui a entraîné cette diva dans la spirale destructrice de la drogue jusqu’à sa mort tragique, le 11 février 2012.

Les nombreux témoignages s’enchaînent pour raconter son enfance heureuse. Pourtant après une heure et demie, l’explication de ce mal-être tombe : Whitney Houston aurait été agressée sexuellement par sa cousine et légende du jazz, Dee-Dee Warwick.

Le réalisateur a longuement hésité avant d’inclure cette révélation dans le
documentaire, d’autant que Dee Dee Warwick, décédée en 2008, n’est plus là
pour s’en défendre : « Au final, nous avions trois personnes différentes qui nous
ont raconté la même histoire. L’une d’elles, Gary, a aussi été abusée, donc nous
avons eu le sentiment que nous avions un témoignage direct de quelqu’un disant ‘ça m’est arrivé’, ce qui signifie que, même en poussant le vice très loin,
en imaginant que Whitney avait menti à tout le monde, il n’y avait pas de
raison de ne pas le dévoiler », a-t-il expliqué dans une interview à Deadline.

Image à la une : Extrait du clip It’s Not Right But It’s Okay de Whitney Houston