On a tous un jour rêvé d’écarquiller les yeux devant Totoro, l’énorme (et étrange) créature qui se faufile dans l’herbe ensoleillée. Ce chat roudoudou, devenu la mascotte du Studio Ghibli, fait son grand retour au cinéma et en librairies, à l’occasion du trentième anniversaire de la sortie du film au Japon.
Que vous soyez fan absolu de Miyazaki ou simple curieux, vous avez sûrement déjà vu ce chef d’œuvre d’animation sorti en 1988. Si ce n’est pas le cas, c’est l’occasion de vous rattraper (et c’est presque un ordre…) :
Dans le cadre du festival d’animation d’Annecy, le film sera diffusé, entre le 13 et le 20 juin, dans près de 150 cinémas partout en France.
Le réalisateur des films Le Château dans le ciel et de Le Vent se lève (pour lequel Hayao Miyazaki a reçu un Oscar) nous plonge dans un monde poétique et fantasmé à travers les yeux de deux sœurs, Mei et Satsuki. Toute la famille découvre sa nouvelle maison et ses environs, pendant que la mère, malade, est à l’hôpital. Les deux filles se perdent en forêt, ouvrent l’oeil à l’arrêt de bus : subtil mélange d’onirisme et de réalisme – la patte du maître. La petite Meï découvre, entre les racines d’un arbre géant, des animaux chimériques, les Totoros, des chats hybrides très attachants qui vont veiller sur son destin…
En parallèle, les éditions Glénat rééditent le sublime art-book L’Art de Mon Voisin Totoro (sortie le 6 juin, 24,90 euros).
Sur près de deux cents pages, l’ouvrage présente les aquarelles originales utilisées par le Studio Ghibli pour la création du film. On y retrouve également des storyboards, des dessins annotés, un séquencier des génériques d’ouverture et de fin, ainsi que deux articles détaillant les techniques inédites utilisées par les animateurs sur ce film, et une interview du maître Miyazaki et de ses assistants. Un livre superbe, indispensable pour aller plus loin (et prolonger la magie), à découvrir ici.
Mon Voisin Totoro, en salle entre le 13 et le 20 juin.
P.S. : Apparemment, nos amis Japonais nous disent que « Ghibli » se prononcerait « Dji-bou-li » (et non « Guibli », comme on a pris l’habitude de le faire).