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Photographie

COUP DE CŒUR : l’incroyable rétrospective de Pascal Maitre, l’un des plus grands photoreporters français

Pascal Maitre est l’un des plus grands photoreporters français. Spécialiste des zones de conflit et de l’Afrique, il a côtoyé le commandant Massoud, couvert les pires périodes de la Somalie et du Nigéria, arpenté les mines de la plus haute ville du monde, marché sur les traces de Boko Haram et passé des semaines dans l’hiver sibérien. 

Ses images (parues dans National Geographic USA, Der Spiegel, Paris Match…) ont permis de sensibiliser l’opinion publique sur les conflits en Afghanistan et au Congo, le manque d’électricité en Afrique ou encore de faire découvrir la majesté des arbres baobabs, comme personne ne l’avait fait auparavant.

Somalie. Pascal Maitre.

Reconnaissance suprême : le Festival VISA pour l’Image, le plus prestigieux du photojournalisme, lui a décerné en 2015 un VISA d’Or pour l’ensemble de sa carrière, qui s’étale sur presque quarante ans. Pourtant, aucune exposition rétrospective ne lui avait été consacrée… jusqu’à présent.

SEULEMENT HUMAINS est donc sa première rétrospective, et c’est la toute récente Galerie du Photojournalisme sur le toit de l’Arche de la Défense qui l’accueille. Le lieu, remarquable par sa taille et ses volumes, permet de présenter cent-cinquante tirages des photos les plus marquantes de Maitre, certaines faisant plus de quatre mètres de haut. L’une des images donne ainsi l’impression d’être face à une ruelle en taille réelle…

Sierra-Leone. Après avoir été mutilé par le Front Révolutionnaire Uni, cet homme a été le premier autorisé à voter sans empreintes digitales.

Le commandant Massoud dans la vallée du Panshir, par Pascal Maitre.

Pascal Maitre. 

Somalie. Pascal Maitre.

Maitre se définit lui-même comme un storyteller ; ses histoires – bien souvent, des tragédies – vont vous hanter longtemps. Mais c’est surtout les couleurs de ses images, explosives, magnétiques, qui sont saisissantes. Génie du contraste et de la composition, le photographe transforme les scènes du quotidien en tableaux intemporels. Le regard est irrésistiblement happé et ne peut se détourner de l’image, même devant les drames les plus atroces. C’est sûrement ça, le plus grand talent d’un photoreporter.

Cavaliers au Tchad. Pascal Maitre.

Jusqu’au 11 octobre.
Tous les jours, de 10:00 à 19:00. Tickets donnant accès au rooftop de la Grande Arche + la salle d’exposition dédiée au photojournalisme  : de 10 euros (étudiants) à 15 euros (plein tarif).

Plus d’infos ici.

Image à la Une : Pascal Maitre.

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