« Pour faire changer les choses, il va nous falloir être nombreux, il va nous falloir être puissants. On peut maîtriser l’avenir pour une société plus juste et plus solidaire. »
Le concert Abbé Road organisé par la Fondation Abbé Pierre pour la lutte contre le mal-logement s’est ouvert sur ces mots ce jeudi 17 octobre à l’Olympia. Dans l’idée de sensibiliser le plus de monde possible, Sofiane, le parrain de cette sixième édition, a invité sur scène Chilla, Heuss l’Enfoiré, RK, Soolking, Vald, mais aussi Abdel Soulax ou encore Zeguerre, la nouvelle signature du label Affranchis Music. Des artistes qui ont fait le déplacement de façon bénévole, pour la bonne cause.
Heuss l’Enfoiré, Soolking, Sofiane, Abdel Soulax et RK sur la scène de l’Olympia © Christophe Da Silva
Pour préparer cette soirée exceptionnelle et se rendre compte des actions effectuées par la Fondation Abbé Pierre, Vald et Sofiane s’étaient rendus dans la boutique Solidarité de Gagny (93) il y a quelques semaines. Dans ce lieu, des bénévoles accueillent des personnes en difficulté toute la journée : elles peuvent alors y prendre un repas, laver leur linge, profiter de douches et de produits d’hygiène ou simplement partager un café et une discussion. Une promesse qui nous rappelle à cette phrase de l’Abbé Pierre :
« Toi qui souffres, qui que tu sois, entre, dors, mange, reprend espoir, ici on t’aime. »
Christophe Robert, délégué de la Fondation a souligné sur scène l’importance d’éveiller les consciences de la population… et des politiques :
« Nos responsables politiques doivent sortir la tête de l’eau et voir la vérité en face. Nous voulons bâtir une autre société, une société plus juste et solidaire ! »
La date choisie pour ce concert n’est pas un hasard : le 17 octobre, on fêtait aussi la journée mondiale du refus de la misère. L’appel historique de l’Abbé Pierre résonne encore aujourd’hui et on souhaite que ça continue.
Pour prendre part à cette lutte, vous pouvez vous renseigner sur le site de la Fondation en cliquant sur ce lien.
Photographie à la Une © Christophe Da Silva