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Clique, l'émission

Amel Bent s’en veut d’avoir chanté Ma Philosophie : « Je me suis sentie comme une mytho »

Sacrée révélation féminine aux Victoires de la Musique en 2006, Amel Bent continue de briller sur la scène musicale française, en cumulant plus d’un million d’auditeurs mensuels sur Spotify. Dans Clique, la chanteuse se livre sur sa quête d’indépendance dans l’industrie musicale, son amitié avec Diam’s et rend un hommage poignant à sa grand-mère.

Une modèle d’émancipation féminine dans la musique

21 ans après la sortie de son morceau emblématique “Ma Philosophie”, co-écrit avec Diam’s, Amel Bent demeure sur le devant de la scène. Une longévité qu’elle attribue à sa volonté, très tôt, d’être indépendante dans l’industrie musicale : “Je voulais comprendre les enjeux de mon métier et pas être juste la fille qui chante. J’ai créé ma boîte pour me produire seule, aujourd’hui on ne peut plus faire sans moi”. Cette détermination, elle la transmet désormais à ses jeunes talents en tant que coach dans The Voice.

Amel Bent ajoute que cette quête d’indépendance et de légitimité a été d’autant plus difficile en tant que femme. En 2025, sur la scène des Victoires de la Musique, elle a prononcé un discours de solidarité pour toutes les jeunes chanteuses. “J’ai croisé beaucoup de femmes artistes depuis 20 ans et elles m’ont donné de la force. J’avais besoin de leur dire merci car on ne voit pas cette sororité sur la scène publique alors qu’il y en a beaucoup en coulisses”, explique-t-elle.

Un album profondément intime 

Dans son nouvel album “Minuit une”, Amel Bent aborde des thèmes très personnels. Elle évoque notamment la perte de sa grand-mère à qui elle dédie le morceau “Mima”. Un deuil qu’elle a vécu difficilement : “Jamais de ma vie je ne me suis senti autant perdue. Je me suis dit que je n’avais pas le droit de chanter une chanson porteuse d’espoir comme ‘Ma philosophie’. Je me suis sentie comme une mytho”.

Sur ce projet, on retrouve également un véritable travail d’écriture, un héritage qu’Amel Bent tient de sa mentor, Diam’s : “C’est elle qui m’a donné ma légitimité d’auteure”. Enfin, elle évoque son rapport à la maternité. “Je ne voulais pas de garçon parce que j’ai grandi avec des femmes. J’avais peur de ne pas savoir en faire un bon garçon.” Devenir mère a par ailleurs été une étape de trouble dans la carrière de la chanteuse.

Le jour où elle a voulu tout arrêter 

A la naissance de son premier enfant, Amel Bent confie avoir envisagé d’abandonner la musique : “La maternité a rempli le vide que la musique comblait en moi”. En effet, si aujourd’hui Amel Bent est une artiste épanouie, elle raconte être passée par des périodes de doute : “Il faut faire le deuil d’une vie où on sait ce qu’on va faire dans 2 ans parce qu’on met son avenir entre les mains du public”.

Elle s’efforce au quotidien de préserver un équilibre entre sa vie privée et sa carrière d’artiste : “Mes filles sont venues me voir qu’une seule fois en concert. Sauf si elles demandent à voir quelque chose, elles n’ont pas accès à ce reflet de moi”. Une dualité que l’on retrouve sur la pochette de “Minuit une” où on la voit éveillée sur son lit entourée de ses 3 enfants endormis.

L’interview d’Amel Bent est disponible en replay sur myCANAL et sur la chaîne YouTube CliqueTV. 

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