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Clique, l'émission

Aure Atika : “Les violences touchent toutes sortes de femmes, même les femmes fortes.”

De “La vérité si je mens” à “Terminal” en passant par “OSS 117”, Aure Atika a su mener sa carrière d’une main de maître, entre cinéma d’auteur et blockbusters populaires. L’actrice était sur le plateau de Clique ce 2 avril pour évoquer la sortie du nouvel épisode de la série documentaire Elle parle d’Elle : “Aure Atika raconte Annie Girardot” diffusé le 8 avril sur CANAL + DOCS.

La Vérité si je mens, le film qui change tout

C’est le film qui m’a fait exister.

C’est avec “La vérité si je mens” en 1997 que la franco-portugaise connaît son premier succès. Un film culte dans lequel elle incarne la femme de Vincent Elbaz et qui lui permettra de prendre son envol dans le monde du cinéma : “Je garde un merveilleux souvenir de La vérité si je mens, c’est le film qui m’a fait exister”

Un rôle qui lui collera néanmoins à la peau, l’enfermant petit à petit dans un certain stéréotype de personnage : “À partir de La vérité si je mens, on m’a associé à la fille du Sud sexy alors que ce n’est pas tout à fait moi et je ne suis pas que ça.”

Un documentaire sur Annie Girardot

Je me reconnais dans le parcours de vie d’Annie Girardot.

Parmi toutes les personnalités qui ont inspiré Aure Atika à se lancer dans le cinéma, Annie Girardot est sûrement la figure la plus forte. L’interprète de Danièle Guenot était bien plus qu’une actrice, elle incarnait la femme française avec ses joies, ses failles et ses éclats. Celle qui affronte et ne se cache pas : “Ce que j’aime dans le jeu Annie Girardot, c’est qu’on a l’impression que c’est toujours elle”

Toutes deux ont eu une enfance où l’amour immense pour leur mère se mélangeait au manque du père. De cette faille affective, l’une et l’autre en on fait une force, une capacité à pouvoir alterner les rôles comiques, voire burlesques avec des interprétations plus profondes et dramatiques : “Je me reconnais dans le parcours de vie d’Annie Girardot.”

Parler des violences faites aux femmes, un devoir

Les violences touchent toutes sortes de femme, même les femmes fortes.

Un des moments forts du documentaire est le témoignage glaçant de la fille d’Annie Girardot, révélant les violences subies par sa mère lorsqu’elle était enfant : “Les violences touchent toutes sortes de femme, même les femmes fortes.”

Engagée dans la lutte contre les violences faites aux femmes, Aure Atika a souhaité faire de ce passage un des moments forts du documentaire pour sensibiliser au mieux sur ces questions : “Heureusement qu’aujourd’hui les choses explosent et que la parole se libère sur les violences et les phénomènes d’emprise”

En attendant la diffusion du documentaire le 8 avril prochain, l’émission est à retrouver en replay sur myCANAL et l’interview d’Aure Atika est disponible sur la chaîne YouTube CliqueTV.

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