Ils sont plusieurs dizaines, parsemés dans la ville et en libre service. Une minorité disponible 24h sur 24, d’autres soumis aux horaires des commerçants, qui les abritent sur la base du volontariat. N’importe qui peut y déposer les aliments qu’il ne consommera pas. Ils trouveront preneur, à coup sûr. Ces frigos dans la ville, moyen commode et intelligent d’éviter le gaspillage et de venir en aide aux plus démunis, ont été mis en place à l’initiative du site web participatif Lebensmittelretten.de, qui facilite le partage de nourriture entre particuliers. La seule règle : on n’y dépose que de la nourriture qu’on accepterait de manger soi-même. L’histoire a été repérée par la version italienne de Wired. Quant au New York Times, qui vient d’y consacrer un sympathique reportage, il replace le projet dans le contexte allemand, où ce type d’initiative tend à rentrer dans les moeurs.