Brodinski, Louis, de son prénom. DJ, producteur, compositeur, créateur du label Bromance, emblème de la musique électronique française.
Pour la sortie de son nouveau single « Can’t Help Myself », il s’est offert les services de SD, rappeur de Chicago et des Megaforce, collectif de réalisateurs parisiens.
Le temps d’un coup de fil, Brodinski nous raconte :
Qu’as-tu voulu raconter dans ce clip ?
C’est l’histoire d’un mec qui rajeunit.
Le morceau a un côté très sexy, est-ce que sexuel est le mot qui définit ta musique ?
Pas vraiment, même pas du tout.
Je cherche toujours à faire des choses différentes, je vais chercher mes influences partout. Je fais de la musique contemporaine en travaillant aussi bien avec des rappeurs qu’avec des chanteurs en gardant bien sûr la musique électronique. Je ne veux pas choisir entre tout ça. Je veux toujours conserver un vrai accès aux clubs, parce que c’est là que j’ai commencé et c’est quand même là que je vis la plupart du temps.
J’ai tendance à ne pas trouver ça très sexy justement mais je suis content que certaines personnes le ressentent comme ça.
Tu estimes que la techno et le rap, c’est la même musique à présent ?
J’aime écouter de tout et j’ai tendance à éviter de mettre une étiquette sur la musique.
Je cherche mes influences aussi bien dans les clubs et rave parties en Europe que dans le Sud des États-Unis, à Atlanta, Houston ou Miami. J’ai de plus en plus d’influences dans la musique rap mais je ne qualifierais pas cet album de rap pour autant. C’est un album de musique électronique contemporaine tout simplement.
À quand la sortie de l’album ?
Mi-février 2015. J’ai hâte qu’il soit dehors car cet album représente deux ans de travail, je suis très heureux de le faire bientôt écouter aux gens. Je prépare aussi le tournage de mon prochain clip, il sortira en même tant que l’album.
Peux-tu expliquer les visuels bizarres que tu postes sur Instagram ?
Haha ! J’ai commencé à travailler sur la direction artistique avec un collectif parisien qui s’appelle Le Creative Sweatshop, ce sont les premières images qu’on sort sur le single.
On a beaucoup écouté de musique ensemble, on a commencé à s’échanger des idées, à partager nos influences. On a voulu faire quelque chose de nouveau, d’un peu futuriste.
On est toujours tenté de regarder vers le futur, on fait parti de la génération internet. On a donc vite eu accès à tout très tôt et gratuitement. Je crois qu’aujourd’hui on a juste envie de voir et de savoir ce qu’il se passera plus tard.
Il y a un an Brodinski répondait déjà aux questions de Mouloud Achour, dans l’émission Clique, à revoir ici.
photos par Le Creative Sweatshop