C’est arrivé à 90% d’entre nous, d’avoir une chanson coincée dans notre esprit qu’on ressasse en permanence. Les 10% épargnés par ce phénomène peuvent jalouser ce baladeur MP3 gratuit de notre cerveau. Ils ne savent pas à quoi ils échappent : on choisit rarement la musique qui parcourt des heures durant nos neurones. Difficile de travailler, de se concentrer, et même d’être silencieux.
Ça peut être du Chantal Goya, jour et nuit.
Ou ça peut être du MC Parkinson. Guère mieux, en somme.
Par chance, les journalistes de Mashable se sont penchés sur le sujet, et ont repris les diverses théories qui abondent à ce propos. Ainsi, ce sont les morceaux les plus accrocheurs, aux rythmes répétitifs qui sont, sans surprise, les mieux placés pour emménager dans notre esprit. Une étude de 2001 a montré que les chansons pour enfants avaient de fortes chances de nous rester en tête du fait de leur simplicité, barricadant un peu plus Chantal Goya dans nos oreilles. Des experts de l’université de Londres ont même mis au point une technique qui permet de prédire à 80% si une musique peut devenir un earworm (littéralement un ver d’oreille, le terme utilisé pour désigné ces satanées mélodies).
Selon les experts, il y a deux manières de se débarrasser de ces musiques, et aucune des deux n’est vraiment originale :
– Soit on écoute une bonne fois pour toutes cette chanson qui squatte notre tête. Pas toujours agréable selon qu’on apprécie ou pas le parasite sonore en question.
– Soit on écoute un autre titre moins propice au parasitage. Ainsi, la plupart des anglais réussiraient à stopper le phénomène en écoutant… leur hymne national.
Prêts pour chanter une Marseillaise tous en chœur en cas d’autoplay cérébral ?
IMAGE : FLICKR, COLIN MUTCHLER