Une seringue minuscule qui pique l’abdomen, la cuisse ou le haut du bras…. et c’est parti pour trois mois sans crainte de tomber enceinte. Voilà la promesse de Sayana Press, rapportée par RFI. Cette nouvelle forme de contraception issue d’une molécule déjà connue, dérivée de la progestérone, est fabriquée par le laboratoire Pfizer – et soutenue, entre autres, par la Fondation Bill et Melinda Gates.
Fiable, discret et peu cher (un dollar environ pour les structures de santé, qui pourront ensuite les redistribuer gratuitement ou à un prix modique), sans besoin d’être conservé au froid, ce dispositif est particulièrement adapté aux pays en situation d’urgence. Selon les informations de RFI, l’injection est testée au Burkina Faso depuis juillet dernier et plus de 6000 femmes l’ont déjà adoptée. « Pour plus du quart d’entre elles », précise l’article, « il s’agit de la première utilisation d’une contraception moderne ».
Ce mode de contraception va être diffusé en priorité sur le continent africain. Mais à terme, le Sayana Press a pour objectif d’être distribué à plus de 120 millions de femmes dans les 69 pays les plus pauvres du monde, en Afrique, en Asie, en Europe de l’Est ou encore en Amérique Latine.