À l’occasion de la sortie de son nouveau film La vie rêvée de Miss Fran, Daisy Ridley revient sur son expérience avec la franchise Star Wars, la solitude, mais également sur l’endométriose.
Les premiers pas dans la saga culte
“Après la projection du premier film Star Wars, je me suis dit que j’étais une merde et que j’étais vraiment nulle.”
Connue du grand public pour avoir interprété le rôle de Rey dans la légendaire saga de la Guerre des étoiles, l’entrée dans la cour des grands de l’actrice britannique n’a pas été de tout repos. Pour elle qui n’avait eu jusque-là que des rôles mineurs, l’annonce de sa nomination a été un grand choc : “Je ne pouvais en parler à personne. Cela a été très étrange car mon monde était en train de se bouleverser, de devenir fou et tout le monde continuait sa vie. C’était dingue.”
Au choc est venue s’ajouter la remise en question, Daisy Ridley l’explique à Mouloud Achour, la première projection de Star Wars, épisode VII : Le Réveil de la Force ne fut pas un moment de joie et de célébration, tout au contraire : “Après la projection du premier film, je me suis dit que j’étais une merde et que j’étais vraiment nulle. J’ai pleuré toutes les larmes de mon corps en me disant que j’étais la pire chose qui soit arrivée à Star Wars. Je ne m’étais jamais vu dans un rôle principal, donc pour moi c’était quelque chose d’inattendu et de très surprenant, ça m’a dépassé.”
La pression étant de mise dans une des plus grosses productions au monde, Daisy Ridley est aussi revenue sur son ressenti lors de la promotion des films : “Lors des tournées pour les films Star Wars, l’attention qu’on me porte peut être écrasante même si c’est très amusant.”
Son rapport à la solitude
“J’étais très méfiante des gens qui voulaient former des amitiés avec moi.”
Avec la célébrité viennent les faux amis, l’une des préoccupations de l’actrice : “Il y a quelques années, j’étais très méfiante des gens qui voulaient former des amitiés avec moi car je me demandais s’ils voulaient me connaître moi ou se rapprocher des films dans lesquels je jouais.”
Et même sous ses airs de Jedi intrépide, Daisy Ridley s’avère parfois être une solitaire dans l’âme, ce qui mène à des questionnements sur ses interactions avec les autres : “Parfois dans des situations sociales, je me demande pourquoi les gens auraient envie de passer du temps avec moi.”
L’importance de parler de l’endométriose sur les réseaux sociaux
“L’endométriose est un phénomène qui est invisibilisé.”
En 2016, la comédienne de Star Wars avait brisé le tabou sur la maladie dont elle et 190 millions de femmes dans le monde souffrent : l’endométriose. Une pathologie chronique, généralement récidivante, assez peu connue du grand public encore aujourd’hui : “L’endométriose, la solitude, ce sont des phénomènes qui sont invisibilisés donc je trouve que c’est important d’en parler car ils ont des répercussions sur les gens.”
Une chose est sûre, Daisy Ridley n’a pas peur de se réinventer. Pour la découvrir sous un nouveau jour, La vie rêvée de Miss Fran sera disponible en salles dès le 10 janvier.
L’émission est à retrouver en replay sur myCANAL et l’interview de Daisy Ridley est disponible sur la chaîne YouTube CliqueTV.
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