Ce jeudi chez Christie’s sont mis aux enchères 28 oeuvres du peintre catalan Miró. Initiée par son petit fils Joan Punyet Miro, cette vente a pour but de financer l’action de la Croix Rouge au service des réfugiés.
Rendre la pareille par tous les moyens. C’est un peu l’histoire qui lie l’organisation humanitaire à la famille Miró. En 1965, après un accident de voiture, la fille unique du peintre est grièvement blessée à la jambe. C’est un médecin de la Croix Rouge qui intervient le premier auprès de Dolores, et qui sauve la jeune fille. Un secours qui restera gravé dans la mémoire de Joan Miró. L’artiste réalisera une tapisserie en signe de reconnaissance à l’organisation.
« Le fantôme de l’atelier » (1987), fait partie des oeuvres mises aux enchères.
51 ans plus tard, c’est son petit-fils Joan Punyet Miró qui est à l’origine de la mise aux enchères de certaines des peintures du maître. Interrogé par l’AFP, celui qui s’occupe aujourd’hui de la gestion et l’exposition de ses oeuvres confie à propos de son grand-père : «Il a toujours voulu aider les personnes défavorisées, les réfugiés et les exilés. S’il était toujours vivant, il considérerait que ce qui se passe aujourd’hui en Syrie pourrait arriver demain en Espagne ». L’objectif de cette vente est de récolter la somme de 50 000 euros qui seront destinés à soutenir l’action de la Croix Rouge auprès des réfugiés. Les oeuvres du maître seront mis à prix dans une fourchette oscillant entre 1300 et 15000 euros. Des prix de départ qui peuvent très vite grimper. En 2012, un des tableaux du maestro avait été vendu aux enchères à plus de 20,2 millions d’euros toujours chez Christie’s.
Peinture à la Une : Paysanne en colère (1981), Miró.