Présenté par ses fans comme « l’ambassadeur de la musique mandingue », ethnie d’Afrique de l’ouest, meilleur chanteur de Guinée en 1979 dès l’âge de 15 ans, Sékouba Bambino faisait partie des otages du Radisson Blu de Bamako. Libéré par l’armée, il devait donner un concert dans la capitale malienne le soir même. Un concert évidemment annulé pour cette célébrité ouest-africaine encore peu connue en Europe.
Réfugié sous son lit pendant « de longues minutes », le natif de Kintinya raconte au site Afrik.com ces heures d’angoisse :
« Je me suis couché sous le lit, dans ma chambre 427 du quatrième étage. Deux des agresseurs se tenaient dans le couloir, tout à côté de ma chambre, je les ai entendus recharger leurs armes et échanger quelques mots. Ils parlaient anglais, à ce qu’il m’a semblé avec un accent nigérian, mais je n’en suis pas sûr ».
Comme l’explique l’internaute qui a posté la vidéo, Sékouba Bambino est pourtant un homme qui prône la paix. Le perdre aurait rendu la tragédie de Bamako plus sombre encore. Il l’a promis, il combattra « ce fléau djihadiste » avec une chanson s’inspirant des événements.