Delhi bannit les oeillades et autres sifflets malvenus : dès le 22 décembre, dans la capitale de l’Inde, les conducteurs de taxis et de triporteurs devront suivre des cours obligatoires de « sensibilisation au genre ». Ils y apprendront, explique la BBC, à « assurer la sécurité des femmes et à les respecter ».
Une mesure qui intervient alors que la société de chauffeurs privés Uber a été privée d’exercice par les autorités indiennes suite au viol présumé, début décembre, d’une passagère de 26 ans par l’un de ses employés. Usé par les scandales à répétition concernant les conditions de vie des femmes, le pays a du mal à améliorer son image… : il y a deux ans tout juste, à New Delhi, le viol collectif d’une jeune étudiante en médecine, dans un bus, avait soulevé une vague d’indignation mondiale.