La grosse version du Gros Journal : Jonathan Cohen alias Serge le Mytho

Juste après la diffusion du Gros Journal, retrouvez en exclusivité la suite de l’interview en version longue sur Clique. Mouloud Achour, son invité et un gros +. Ce soir, Mouloud Achour pose le plateau du Gros Journal devant la Tour Eiffel : il reçoit Jonathan Cohen alias « Serge le Mytho », à retrouver tous les vendredis en clair dans Le Grand Journal sur CANAL +. Jonathan Cohen est aussi en salles, en ce moment, dans le long-métrage du Palmashow La folle histoire de Max et Léon.

Interview de Serge Le Mytho – Le Gros Journal… par legrosjournal

Mouloud : Comment ça va ?
Serge le mytho : Ça va bien.

Paris, la Tour Eiffel… Pourquoi as-tu voulu être là ?
Tu sais que mon père a été dans les fruits et légumes ? À la base, la Tour Eiffel, c’était le paradis du fruit. Tous les gars qui vendaient des fruits étaient là. Moi je traînais pas mal à la Tour Eiffel, j’étais un peu l’enfant du pays. Et un jour, quand j’avais 14 ans, j’étais à fond dans le rap. Et j’ai dit : « Voilà, j’aimerais bien chanter en-dessous de la Tour Eiffel ». On m’a dit que ce n’était pas le délire. Et je m’étais tellement vener que j’ai mis une patate dans la Tour Eiffel, et là y’a quatre boulons qui se sont enlevés. Et là frérot, la Tour Eiffel commençait à pencher. Heureusement, je connaissais des gars qui étaient dans le monde du fitness. Je les appelle – les 100 gars les mieux gaulés de Paris, dont Jean Dujardin – ils me disent : « t’es où frère ? ». Je leur dis « en bas de la Tour Eiffel, elle est en train de partir en couille ». Ils arrivent et heureusement, j’avais une petite mallette Ikea. J’ai pris les 2-3 boulons et je les ai revissé. Mais les gars de la Tour Eiffel m’ont dit : « concrètement, là ce que tu viens de faire, c’est du vandalisme. On ne peut plus t’accepter. Mais par contre, on est obligé de te remercier parce que le concert sous la Tour Eiffel, c’est une putain d’idée ! ». Voilà, puis il y a eu Johnny Hallyday juste après.

Qu’est-ce que ça te fait de revenir ici ?
Ce qui est pas mal, c’est que je n’ai pas le droit de m’approcher à plus de 50 mètres, donc là, on est à la bonne distance. Sinon, c’est toute mon enfance.

Il y a des gens que tu connais à la Tour Eiffel ?
Très bien. Il y a les vieux routards du 6^ème qui me connaissent. Mes premiers foots je les ai fait ici. Là, je suis clairement dans le sport. Tout ce qui est bien-être, sport aquatique. Je suis en train de faire des perfs, on est en train de voir pour les J.O. Pas tout de suite, mais les prochains. Clairement, il va y avoir des résultats.

Serge, le mot « mytho », qu’est-ce que ca évoque pour toi ?
Pas grand chose… Les gens qui mentent. Ce qui n’est pas mon cas. Être un mytho, c’est plutôt vu comme une insulte. On a pu croire que je fais des mythos parce que les histoires que je raconte sont assez fun. Mais clairement, je le prends mal.

Parce que les gens ne veulent pas croire qu’il y a un GTA qui t’est consacré, sur PlayStation 5 ?
Là, il y a ma vie qui a failli être adaptée. Heureusement, j’ai rencontré Mimie Mathy qui m’a clairement dit de ne pas le faire. Elle a été pour moi la pierre angulaire du truc.

Comment s’est passée la rencontre avec Mimie Mathy ?
Je l’ai vu au loin, j’étais au Sunset, à Los Angeles. Et je vois courir cet enfant au loin avec ses gros seins. C’était Mimie ! Elle était topless. C’est un peu choquant au début.

Mais à Los Angeles, normalement c’est interdit le topless…
Oui mais elle a une dérog’. Un peu offensive mais très sympa la Mimie.

C’est elle qui t’a reconnu ou c’est toi qui es allé la voir ?
J’ai été la voir. Je lui ai demandé ce qu’elle faisait là mais elle n’avait pas envie d’être reconnue. Mais deux Margaritas après, elle avait son petit pied sur ma cuisse et on rigolait.

Malgré tous les trucs de fou qui te sont arrivés, pourquoi est-ce que tu es venu en métro ?
Parce que c’était très bouché. Là, ça ne se voit pas mais vers Porte de Bagnolet et Porte d’Aubervilliers, c’était très rouge cerise ! Donc j’ai préféré la faire simple. Mais j’ai une rame de métro spéciale, sans arrêts. J’arrive d’un point à un autre en sept minutes.

Comment as-tu fait pour avoir cette rame de métro ?
Par Uber. Ils ont ouvert des rames de métro spéciales. Et là ils sont en train de les tester avec des gars sélectionnés sur le volet. J’ai testé, c’est très bien.

Est-ce qu’il y a des trucs dans les films où tu te dis que ce sont des mythos et que tu as fait mieux ?
« L’Arme Fatale ». Le 1 et le 2. Qu’on clame des désamorçages de bombes… Je l’ai fait. Ça ne se passe pas comme ça.

Quelle est la réalité ?
La réalité, c’est qu’il y a plus qu’un fil rouge ou bleu. Il y a 25 fils dont un rouge bordeaux, qui est très souvent le fil qu’il faut couper. Et ça, ils n’en parlent pas.

Quel est ton avenir Serge ?
Je ne sais pas, ce n’est pas à moi de le dire. Mais normalement il y a un bouquin qui va s’écrire sur moi. Par moi.

Serge, il faut dire la vérité aux gens. Ton vrai nom c’est Jonathan Cohen.
Ouais !

Je t’ai découvert dans « Bref », comme plein de gens. On t’a vu dans plein de films. Tu es un des acteurs qu’on préfère ici. Là, tu tournes avec Fabrice Eboué, tu es dans le film du Palma Show, « La folle histoire de Max et Léon » et tu es une fois par semaine dans « Serge le mytho ». Quelle est la suite de Serge le mytho ?
On a essayé de faire évoluer Serge, on l’a sorti de son canapé avec Orel et Gringe. Maintenant on va essayer de raconter sa vie en filigrane : les gens qu’il fréquente, son taff, ses amours. Tout cela va évoluer dans une espèce d’histoire qu’il raconte.

On est contents de te recevoir !
Je suis trop content d’être là ! Je suis fan de toi, de ce que tu fais, de Clique, de tout ça. Tu veux ma veste ? Je te la file ! Je suis prêt à tout te donner mec.

Merci beaucoup !
Merci à toi !