« La photo documentaire est pour moi un moyen de créer tout en parlant de la condition humaine. Si je pouvais écrire, j’aurais écrit. Je considère la photo comme une forme d’écriture qui me permet d’approcher les sujets qui me tiennent à coeur. » Leila Alaoui dans DIPTYK
Leila Alaoui, photographe franco-marocaine, est décédée ce lundi 18 janvier à Ouagadougou suite aux blessures par balles qu’elle a reçu lors d’une attaque terroriste qui a fait au moins trente morts, alors qu’elle effectuait une mission pour Amnesty International. Cette jeune photographe de 33 ans parcourait le monde pour mettre en lumière les oubliés du monde. Nous avons sélectionné quelques images représentatives de son travail, qui portaient sur la migration, l’identité et l’exil à travers le monde.
Les Marocains
Cette série de portraits, peut-être la plus célèbre de son travail photographique, a été réalisé grâce à un studio mobile que Leila Alaoui a transporté durant tout son périple marocain. Leila Alaoui la définissait comme « archive visuelle des traditions et de l’esthétique marocaines qui disparaissent avec la mondialisation ».
Voir la série dans son intégralité ici.
NATREEN (We are waiting)
Cette série a été prise en novembre 2013. Leila Alaoui a souhaité mettre en image les histoires des hommes qui ont dû migrer au Liban, au-delà des froides statistiques de la guerre en Syrie.
Son travail était exposé jusqu’à ce dimanche 17 janvier, à la Maison Européenne de la Photographie à Paris dans le cadre de la première Biennale des Photographes du Monde Arabe Contemporain.