Régulièrement présenté comme "le joueur le plus stylé de l’équipe de France de football", le défenseur international était sur le plateau de Clique. L’occasion d’en savoir plus sur sa relation à la sape, de son enfance jusqu’au lancement de sa propre marque.
Influencé par les grandes stars de la NBA (Russell Westbrook et Allen Iverson, notamment), Jules Koundé fait partie de ces sportifs qui tournent le dos au combo claquettes-chaussettes afin d’affirmer un style digne de ce nom, recherché, osé, et donc forcément commenté, voire même moqué. C’était le cas, dernièrement, lorsqu’il apparaissait looké comme Batman ou Néo dans Matrix. Mais ça l’était déjà étant petit, lorsqu’il récupérait les vêtements d’un de ses cousins, de deux ans plus âgé.
« Quand tu sors d’une case, des gens ne comprennent pas et tu es souvent sujet à des moqueries.
« Mon cousin avait souvent des jolis vêtements, explique Jules Koundé à Mouloud Achour, comme pour resituer l’origine de sa passion pour la mode. De manière générale, quand tu sors d’une case, des gens ne comprennent pas et tu es souvent sujet à des moqueries. Ce n’est pas quelque chose qui a duré trop longtemps, mais c’est sûr que tu te construits un peu et que tu deviens plus hermétique. Moi, ça m’a permis de ne pas faire attention aux critiques et de m’exprimer. »
Joue-la comme Beckham
La mode, chez le défenseur international français, serait donc une affaire d’expression, un moyen pour lui de s’affirmer et de se « sentir pleinement à l’aise ». Qu’importe qu’il opte pour une robe ou pour des collants rose sous une énorme doudoune bleue, l’essentiel est pour lui d’assumer ses goûts, son amour de la sape. À l’instar de son partenaire international Kingsley Coman, Jules Koundé a d’ailleurs lancé sa propre marque, Homies From Paris. Au point de s’y consacrer pleinement, en marge de sa carrière professionnelle ou une fois à la retraite ? Affirmatif : « C’est quelque chose que je me vois bien faire. C’est avant tout une passion, mais quand je me lance dans quelque chose, c’est parce que ça me tient à cœur. J’ai donc évidemment envie de la mener le plus haut possible, de la faire évoluer dans un esprit un peu plus mode. » Jules Koundé cite alors David Beckham en exemple. Et on se dit qu’il y a définitivement pire référence comme modèle de réussite.