Ce sixième album, pensé comme la bande sonore d'un été à l'italienne, conforte (même si on n'en doutait pas) notre amour pour Phoenix - et explore un peu plus le côté impertinent et léger qu'on connaissait déjà au groupe.
En dix titres, Ti Amo déroule une déclaration d’amour moderne et volontairement fantasmée aux étés italiens des années 60, 70 et 80 et à leur insouciance. Le disque, un appel à la fête à base de « jukebox, champagne et prosecco », revendique son côté disco, tout en s’inspirant des meilleurs paroliers et interprètes de la péninsule, comme Lucio Battisti, Ornella Vanoni, Lucio Dalla.
Ti Amo, à la fois accessible et étincelant d’élégance, est peut-être chanté en anglais, mais c’est un vrai disque italien.
Il pourrait faire office de bande sonore d’un film de Sorrentino et remplacer Raffaella Carra’ dans les fêtes orgiaques de Jep Gambardella, mais on l’imagine aussi bien (si ce n’est mieux) crachouillé sur la plage par le soundsystem d’un vendeur de glaces ambulant, ou se l’écouter le soir, en terrasse, en sirotant un Estathé ou un limoncello. Un hommage moderne à la dolce vita donc – et, vous l’aurez compris, un album indispensable pour les mois qui viennent :
L’Appuntamento d’Ornella Vanoni, l’une des références citées par le groupe :
Revoir le Gros Journal de CANAL + avec Phoenix :
Le Gros Journal avec Phoenix, l’intégrale du 31… par legrosjournal