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Société

Le business des câlineurs professionnels décolle

La belle époque des Free Hugs (câlins gratuits) dans les années 2000 serait-elle derrière nous ? Pour les Américains les plus exigeants, il est de plus en plus courant de payer des professionnels pour des câlins. Comptez 80$ par heure et 400$ pour la nuit entière de papouilles dans le cas de cette trentenaire américaine citée par le Wall Street Journal.
Les prix de Jackie Samuels, non loin de là, sont équivalents, mais elle propose également un double-câlin avec son associée, pour un tarif plus élevé.

Obama

Comme la photo ci-dessus le montre, câliner peut mener aux sommets.

Ces exemples deviennent de plus en plus nombreux aux États-Unis, où ils existent désormais dans 16 États et font ronronner des milliers de clients.
La pratique du câlin reste cependant très réglementée : pas question que la séance quitte le registre platonique. Les prestataires de câlins exigent que leurs clients gardent leurs sous-vêtements sous leur pyjama pour limiter les risques d’excès. Les professionnels mettent aussi en avant leur « câlin-sutra », l’ouvrage où est décrite l’étendue de leurs compétences, et revêtent une tenue spéciale en velours. Quant aux impacts sur la santé, ils sont unanimement considérés comme positifs : câliner libère des ocytocines, des hormones assurant le bien-être. Certains témoignages évoquent ainsi la sortie douloureuse d’une rupture résolue par les câlins, tandis que des femmes y envoient leur mari pour qu’ils s’améliorent dans le domaine. Sans rancune.

Heureusement pour les plus démunis, d’autres ont trouvé la parade : une appli gratuite, Cuddlr, lancée en septembre dernier aux Etats-Unis, géolocalise déjà 240 000 personnes soucieuses d’échanger une étreinte avec un voisin. Un réseau social, Cuddle Comfort, vient même de voir le jour, permettant à ses membres de partager leurs moments de tendresse. L’internet du câlin, c’est maintenant. En attendant, les chiens et les chats se débrouillent toujours mieux que nous.

Source de l’image en Une : Melty.

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