Le rappeur Swing met en scène son décès et l’addiction aux smartphones dans « Corbeaux »

Que pourrait-on ressentir si l’on assistait à son propre enterrement ? C’est ce que le rappeur Swing a voulu illustrer dans son dernier clip.

La Belgique continue de prouver qu’elle est une source intarissable de nouveaux talents Hip-hop. Après Damso, Roméo Elvis, Krisy, Caballero & JeanJass, Isha, Shay ou encore Hamza, le rappeur Swing (issu du groupe L’Or du Commun) entame l’année avec la ferme intention de montrer que le cru 2018 sera aussi bon que celui de 2017.

Le morceaux « Corbeaux », produit par Le Motel, est le deuxième extrait de son premier album nommé Marabout à paraître le 19 janvier. Plus sombre que son premier clip « Cercle », « Corbeaux » met en scène la mort du jeune rappeur belge. Autour de sa dépouille, tels des oiseaux de mauvais augure, des gens s’affairent. Mais on ne voit que rarement leur visage… Ils sont tous partiellement cachés par leur portable allumé, occupés à prendre la mort en photo.

« Paw, pour qu’un homme se relève, faut qu’un homme tombe
Mes penchants se révèlent, suis-je un homme bon ?
Un corps chaud, une arme froide
Un corps froid, une arme chaude… »

Pour parler de sujets graves tels que la mort ou l’addiction aux réseaux sociaux, Swing utilise un rap mélodieux et chantant. Dans une interview donnée à la chaîne YouTube « Les deux meufs », le rappeur cite les Fugees comme référence musicale. Il explique : « ils étaient en avance sur tout, c’est super musical et j’ai l’impression qu’on revient un peu à ce style-là en ce moment, une espèce de Hip-hop basé sur le flow et le côté chanté ».

Le premier album de Swing, Marabout, est disponible en pré-commande en cliquant sur ce lien.

Image à la Une : extrait du clip « Corbeaux » de Swing.