Perçu comme une « odieuse provocation » hier, le morceau, enregistré en 1979, est aujourd’hui un classique. À lire ou à relire : cet article de Didier Francfort dans la revue Vingtième Siècle, « La Marseillaise de Serge Gainsbourg », qui retrace les étapes de la polémique.
« Allons enfant de la patrie
Le jour de gloire est arrivé
Contre nous de la tyrannie
L’étendard sanglant est levé
Aux armes et caetera
Entendez-vous dans les campagnes
Mugir ces féroces soldats
Ils viennent jusque dans nos bras
Egorger nos fils nos compagnes
Aux armes et caetera
Amour sacré de la patrie
Conduis soutiens nos bras vengeurs
Liberté liberté chérie
Combats avec tes défenseurs
Aux armes et caetera
Nous entrerons dans la carrière
Quand nos aînés n’y seront plus
Nous y trouverons leur poussière
Et la trace de leurs vertus »