Vivre avec les poules peut avoir des effets insoupçonnés sur la santé des personnes du troisième âge – « miraculeux », même, d’après le Telegraph. Pas d’étude qui le dit, mais une expérience, celle d’un lotissement destiné en priorité aux anciens situé près de Newcastle, en Angleterre. Au gré d’une initiative inédite, appelée HenPower, elle a constaté une réduction drastique de l’isolement, de la dépression, et de la distribution de médicaments aux personnes âgées lorsqu’on leur confie la garde de gallinacés.
A Wood Green, où est née l’initiative en 2012 (salué de toutes parts, le dispositif s’est étendu à huit sites pilotes), tout le monde a adopté les poules – à tel point qu’elles tiennent leur prénom de ceux des femmes du quartier… Art, danse, chansons qui évoquent les volatiles, et même vente d’oeufs : elles rythment la vie des résidents. Celle de Cresswood, par exemple. Veuf, il ne sortait plus de chez lui… Jusqu’à ce qu’on lui attribue trois poules. « Je me suis fait beaucoup d’amis», explique-t-il au Telegraph. « Ca te donne une raison de vivre». Un article à voir autant qu’à lire, où les photos de Jen Hilton sont presque aussi belles que les anecdotes narrées par Jessica Salter.