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« Ce n’est pas un lieu rassurant, n’importe qui et n’importe quoi peut surgir ». Louis CK a eu une drôle de façon de présenter son nouveau film I Love You, Daddy au festival international du film de Toronto.
Le roi du stand-up a surpris tout le monde en étant sélectionné à la dernière minute, pour cause de montage tardif. Tourné dans le plus grand secret cet été à New York, son nouveau film (après Pootie Tang, 2001) raconte l’histoire d’une star de la télé (Louis CK lui-même) en plein doute, qui doit gérer sa fille, China (Chloë Grace Moretz), une ado de 17 ans méga in love d’un cinéaste névrosé (John Malkovich) qui a l’âge de son père.
Le divorce, le sexe, l’argent, la transmission, l’éducation, tous les thèmes chers à Louis CK sont là, filmés en noir et blanc. Le public a crié « Woody Allen !! » en sortant de la salle, et pour cause : les dialogues, la psychologie des personnages en huis clos (au sens figuré comme au sens propre) évoquent fortement le cinéaste new-yorkais. La dédicace est appuyée, mais Louis CK est un provocateur, on le sait. I Love You, Daddy aborde l’épineuse question des « fake news » ; l’un des personnages en fait d’ailleurs les frais, noyé dans un scandale de pédophilie.
« Pour moi, s’il y a une chose à retenir de ce film, c’est qu’on ne connait jamais vraiment quelqu’un », a déclaré Louis CK en conférence de presse. On se demande d’ailleurs qu’il est vraiment : auteur de séries télé (Louie, Horace and Pete), comédien, réalisateur, Louis CK a toujours tout géré de A à Z.
A l’époque de la sortie d’Horace and Pete, tous les épisodes étaient disponibles en accès payant sur son propre site internet. Cette fois-ci, Louis CK a autofinancé son film et cherche désormais un acheteur. Ce ne sont que des rumeurs (encore elles), mais vu sa réception à Toronto, plusieurs distributeurs seraient déjà intéressés…
Texte : Pauline Baduel
Image à la une : extrait du film I Love You, Daddy.