Un endroit dans lequel « les gens pourraient s’échapper un temps de la réalité dure et froide du monde ». C’est le dessein du restaurant que 2pac avait conceptualisé et qui n’a jamais pu voir le jour… Jusqu’à ce que Tom Wahlley, l’un de ses mentors de l’époque, conduise le projet à sa place. C’est le restaurant new-yorkais Sweet Chick, appartenant au restaurateur John Seymour et au rappeur Nas, qui accueillera le projet pour une – regrettable – courte durée : du 7 au 9 avril 2017.
« La vision créative de 2pac était sans limite. Il travaillait continuellement sur de nouvelles idées qui allaient bien au-delà de la musique et du cinéma, explique Tom Whalley. L’une des choses auxquelles il tenait le plus était d’ouvrir un restaurant, il a même dessiné des plans et imaginé un concept de menu. Nous sommes fiers de pouvoir donner vie au Powamekka Café de 2pac ».
Le logo du café Powamekka
Powamekka Café, c’est le nom que 2pac voulait donner au restaurant dans lequel on aurait servi ses plats préférés : du pain de viande, du gombo et des ailes de poulet frites. Sur la porte des toilettes, il n’y aurait pas écrit « dames » et « hommes » mais « divaz » et « playaz ». Inspirés par les trois pages de notes que 2pac a laissé au propos de ce projet, les organisateurs de l’événement ont agrémenté le menu d’un sandwich « California Love Chicken », d’un « Mac-n-Cheeseburger », et de sucettes au champagne.
Les notes laissées par 2Pac. Les croquis sont exposés au Grammy Museum, à Los Angeles
De façon à vivre une totale immersion dans l’univers du rappeur west coast, les murs du restaurant seront couverts de photographies de 2pac enfant, de ses textes inachevés et de souvenirs de sa carrière. Une initiative qui continue de faire vivre la musique et l’influence de 2pac, qui reste pour beaucoup la référence ultime de la culture rap.
Image à la une : 2pac par Gobi M. Rahimi, 1995