Du 16 mai au 30 juin, Johanna Tordjman présentera son exposition Royal Outcasts à la Galerie Sébastien Adrien à Paris.
Pour cette nouvelle exposition, l’artiste met à l’honneur la famille Ndjoli et illustre de manière lyrique les valeurs de la fratrie : la politesse, les liens familiaux puissants, mais aussi l’énergie et l’aura naturelle.
C’est par la fraterie que l’on sauvera la liberté de Johanna Tordjman
Elle nous emmène dans son univers où s’entremêlent surréalisme et réalisme : les décors oniriques tranchent avec le réalisme des tenues et des postures des personnages.
« Fraternité, diversité et mouvement » sont les trois mots que choisit Johanna Tordjman pour définir Royal Outcasts.
Un contraste que l’on retrouve également dans le nom qu’elle choisit pour son projet : Royal Outcasts, une quasi antithèse entre les « exclu », les « intouchables » et les « royaux ». Elle explique vouloir, à travers son œuvre, anoblir ses protagonistes et ne surtout pas mettre ses tableaux ou ses personnages dans des cases :
« J’ai souvent entendu des remarques comme « Ah c’est 9-3 ça », alors que pas du tout : la famille Ndjoli vient de Haute-Normandie ! J’entends vraiment beaucoup de clichés … » explique l’artiste.
On retrouve dans le travail de Johanna Tordjman des codes similaires à ceux de grands peintres surréalistes comme Salvador Dalí : les jeux d’échelles, le flottement, le symbolisme du tigre… Le type de vision qui évoque des tableaux comme Rose méditative ou Rêve causé par le vol d’une abeille :
Rose méditative de Salvador Dalí
Rêve causé par le vol d’une abeille autour d’une grenade,
une seconde avant l’éveil de Salvador Dalí
« Johanna Tordjman développe un langage personnel autour de valeurs universelles, qui rend son travail éloquent et accessible » explique Florence Cocozza, la fondatrice de Kozzarte, une galerie d’art « online » nomade et curatrice de l’exposition.
Pour sa nouvelle exposition, Johanna Tordjman a créé une série de t-shirts imprimés de certains de ses motifs. Ils sont vendus au profil Cé Ke Du Bonheur. (Clique en parlait en 2016 à l’occasion du dixième anniversaire de l’association). Fondée par Hélène Sy, l’organisation tente depuis maintenant 13 ans d’améliorer les conditions de vie des enfants malades séjournant à l’hôpital. Johanna Tordjman est bénévole depuis plusieurs années de Cé Ke Du Bonheur : elle propose des ateliers créatifs dans les hôpitaux où intervient l’association.
Le t-shirt imprimé des motifs de Johanna Tordjman vendus
au profit de l’association Cé Ke Du Bonheur
Pour retrouver les oeuvres de Johanna Tordjman, rendez-vous du 16 mai au 30 juin à la Galerie Sébastien Adrien (4 rue de Montmorency, 75 003 Paris) ou sur le site Kozzarte en cliquant sur ce lien.
Image à la une : Johanna Tordjman extrait de la série « Décomposition d’une chute »